Statut de cadre et statut de cadre supérieur : quelles différences ?

Une entreprise est une structure hiérarchisée, et les services d’emploi sont répartis selon des conditions bien définies. Cela permet non seulement d’établir des échelons de rémunération, mais également des échelons de poste. S’il est aisé de distinguer un cadre d’un agent exécutif, la différence entre un cadre et un cadre supérieur est assez ambigu. Puisque les deux peuvent être facilement confondus, il est important de les discerner. Découvrez dans cet article, les différences entre les deux termes.

Cadre et cadres supérieur : tous deux des profils érigés au sommet de l’entreprise

En France, en premier lieu, qu’il s’agisse du cadre ou du cadre supérieur, ils ont été repérés chez ceux qui, au début de la fragmentation des emplois, étaient connus sous le nom de «cols blancs». Ce sont des agents de la société en charge de l’élaboration et par conséquent, se trouvent à des échelons plus avancés que les agents exécutifs et les travailleurs exerçant sous leur autorité.

De ce fait, le salaire d’un cadre ou un cadre supérieur est considérablement supérieur et il est totalement libre d’organiser son travail comme il l’entend peu importe son statut. Avec sa statut sociale, son niveau et sa formation dans une école professionnelle, il réfléchit stratégiquement. Sa fonction touche toute l’entreprise ou du moins un service, une division ou autres. Ce sont des profils d’experts ou jeunes très convoités par les services de ressources humaines des grosses structures professionnelles.

Cependant, il n’y a pas d’homogénéité dans leur rang. Il y a aussi le cadre supérieur, qui a toujours un niveau et un forfait plus haut que le « cadre normal ». L’article L. 1441-6 du Code du travail définit ce dernier en fonction des diplômes obtenus, de la formation professionnelle suivie mais également en fonction des missions et pouvoirs qu’ils possèdent dans l’organisation. En pratique, il faut se pencher prioritairement sur la convention collective et sociale de chaque structure.

Quelles sont les différences à noter en matière juridique ?

Les cadres supérieurs prennent des décisions techniques avec une grande autonomie. D’autres parts, ils participent à l’insertion et la gestion de l’entreprise. La déclaration de la Cour suprême de France du 31 janvier 2012 est convaincante à cet égard. La Haute Cour a fondamentalement établi quatre critères cumulatifs pour qu’on emploi le statut de cadre supérieur :

  • L’organisation de façon autonome de ses tâches. L’évaluation d’un cadre supérieur porte plus sur son efficacité et son apport stratégique que sur des points tels que la ponctualité au travail.
  • La prise de décision de façon libre et autonome dans le projet de l’entreprise.
  • Un salaire total hissé au sommet de la hiérarchie de rémunération de l’entreprise.
  • L’implication professionnelle et effective dans la gestion de l’entreprise en tant que membre de l’organe de direction (membre de la direction, membre administratif, etc.)

En pratique, le cadre supérieur a un sentiment d’appartenance plus fort que les cadres simples. Par conséquent, son implication joue un plus grand rôle dans la réussite de l’entreprise. Son heure de travail n’est pas fixée. De même, il ne bénéficie pas d’heures supplémentaires qui seront rémunérées, ce qui n’est pas le cas des jeunes cadres ayant suivi un enseignement moindre.

Aussi, les heures de travail à lui fixer ne sont pas suffisantes. Le cadre supérieur dispose d’un statut qui n’est pas comptabilisé dans la convention collective. Or, le cadre technique ainsi que ses droits sont mentionnés dans la convention collective. Cela voudra dire que la différence entre ces termes est que le cadre supérieur exerce sous un profil assez similaire au dirigeant de la structure. Il s’agit d’un poste qui confère un forfait intéressant.

Pour l’essor des entreprises professionnelles, il est important de procéder à l’insertion des jeunes ayant suivi l’enseignement dans une bonne école. Cela permet de les préparer au poste de cadre ou cadre supérieur en fonction du projet de l’entreprise.

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